![[CFRR 2024] Rallye de Charente, le CORRC régale, et je signe un top 30 ! [CFRR 2024] Rallye de Charente, le CORRC régale, et je signe un top 30 !](https://i0.wp.com/carrant.org/wp-content/uploads/2024/11/img_6261-1.jpg?resize=1140%2C641&ssl=1)
[CFRR 2024] Rallye de Charente, le CORRC régale, et je signe un top 30 !
19/10/2024Et voilà ! On y est ! Dernière épreuve du Championnat de France des Rallyes Routiers, le Rallye de Charente compte également pour le Challenge de L’Ouest. Et pour cette dernière, fallait finir en beauté !
Comme d’habitude, un rapide flashback histoire de se remettre les idées en place !
Jusqu’à présent, je m’étais plutôt investi dans le offroad, jusqu’à bien me crouter au dernier Hellas Rally. Alors pour 2024, j’ai été sage, et j’ai « juste » signé pour faire toute la saison du Championnat de France des Rallyes Routiers.
D’ailleurs, si toi aussi tu as envie de te lancer, tu peux retrouver ici la base d’une participation à un rallye routier, ici la façon dont j’ai préparé ma meule, ici un feedback sur l’épisode 1, le Rallye de la Sarthe, un feedback sur ma splendide contre performance lors du Rallye du Dourdou et enfin le résumé du Rallye des Coteaux où j’ai accroché un top 40.
Pour le reste, le Rallye de Charente fonctionne comme tous les autres Rallyes Routiers. Tu passes les contrôles administratifs, puis les contrôles techniques. Tu as ensuite une étape de jour, et une étape de nuit (facultative). Et enfin, pour chaque étape, tu as des boucles de navigation dite « régularité » (2 ou 3 à chaque fois) et des spéciales où tu ouvres en grand (en général, deux par boucle). Avec tout ça, tu roules plus ou moins 500km…
Allez, maintenant on fonce dans le dur !
Contenu de l'article
Le Rallye de Charente en revue !
Pour cette 6ème édition du Rallye de Charente, le CORRC avait mis les petits plats dans les grands, mais… C’était sans compter sur une météo capricieuse pour ce weekend d’octobre.
Bon, c’était aussi le premier Rallye que je ne faisais pas en solo, étant accompagné par Marc, un pote du groupe Carrant qui étrennait sa GS sur un rallye moto, et mon poto T. avec qui on a déjà fait les 400 coups ou presque, qui a eu la gentillesse de faire mon assistance.
Et y a pas à dire, mais déjà, ne pas se soucier de sa meule, ça libère l’esprit ! T. l’a lavée, bichonnée, réparée, préparée, bref, j’avais plus qu’à mettre le contact et démarrer ! Ensuite, quel bonheur d’avoir confiance dans ses pneus mêmes dans des conditions pourries !!! Mais les gars, quel pied !!! Je ne saurai que trop conseiller ces Michelin Road 6 !
Et surtout… Surtout… Je pense que le combo pneus + « même pas peur sous l’eau » m’a clairement permis d’accrocher ce top 30 ! Je sais pas ce que ça aurait donné sur le sec, car j’ai quand même l’impression que globalement, je roule proportionnellement plus vite sous l’eau que sur le sec.
Mais allez, viens, je t’emmène sur ces 2 spéciales très « TT » (Tourist Trophy pour une fois, pas Tout Terrain ! Encore que ça dépende des passages…)
La spéciale de Anville
Pour cette première spéciale, c’est une mise en jambe façon « chien fou dans un jeu de quilles » ! Tu envoies comme un bourrin dès le départ, gros freinage, grosse accélération, gros freinage, grosse accélération, gros freinage, oups, un mur ! Grosse accélération, etc. etc. On passe dans un village, et les murs paraissent bien proches ! Il pleut, le temps est dégueulasse, mais j’envoie à chaque passage et j’améliore mes temps au fur et à mesure. Je crois que j’ai totalement mis de côté les conditions, pour me concentrer sur la conduite. D’ailleurs, tu le vois sur la vidéo… C’est plus du tout la même conduite que sur les épreuves antérieures.
La spéciale de Saint-Amant
Cette seconde spéciale est… plus délicate je trouve. Les routes sont crades après les passages des Side, on passe à fond dans le bled, et surtout, sur une portion de 500m, tu as plutôt intérêt à faire un choix et le bon. Tu vas à droite de la chaussée ou à gauche, mais quand t’y es, t’en bouges plus, au risque de te foutre en l’air… Pourquoi ? Bah… C’est de la route de campagne et tu as au milieu une ligne de boue et d’herbes… Autant dire que si ça ne me fait pas peur en off-road, là, j’ai failli m’en mettre une sévère qui m’a bien rappelée à l’ordre !
Un Top 30 dans la besace !
Bah voilà ! Un Top 30 accroché (de justesse, certes, mais quand même) ! Ca fait plaisir ! Et en même temps… Ca inquiète.
Outre la météo, je me rends compte que globalement, tous ceux qui sont devant sont à fond dans le truc.
Ils arrivent avant l’épreuve, ils font les reconnaissances, ils règlent leurs meules aux oignons en fonction des conditions et… Ils ne roulent pas QUE pendant les rallyes ! Bref, ils s’entrainent, et ils se donnent les moyens de scorer !
L’autre truc qui m’a fait perdre du temps, et beaucoup, c’est l’éclairage ! J’étais dans l’incapacité absolue de scorer la nuit comme en journée. Je n’y voyais tout simplement rien ! Alors j’avais déjà senti que j’étais léger sur ce point, mais là, j’ai vraiment ressenti la limite physique de mon équipement.
Mais bon, rien qui ne me fasse bouder mon plaisir et la satisfaction d’avoir fini cette saison en ayant réellement progressé, en ayant appris plein de choses, et en ayant montré qu’en faisant le minimum, dans des conditions pas simples, aussi bien physiquement que moralement parfois.
La question que je me pose c’est… Je rempile ou pas ?! Et là, j’ai toujours pas de réponse 🙂
Suivi du classement par épreuve
Epreuve | Classement scratch | Ecart au 1er | Classement Rallye 1 | Ecart au 1er |
Rallye de la Sarthe | 55 | 6:31.33 | 24 | 6:18.16 |
Rallye du Dourdou | 80 | 4:28.06 | 37 | 4:28.06 |
Rallye des Coteaux | 39 | 4:46.66 | 20 | 4:42.26 |
Rallye de Charente | 30 | 2:31.95 | 13 | 2:31.95 |
Une boucle à travers les vignes
Des images plein la tête

















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Salut PEB c’est Lemiex le camarguais qui a la même bécane que toi, bravo pour tes progrès, avec ces résultats n’en reste pas là et double l’expérience….. J’ai eu la chance de rouler avec Bruno Schiltz au festival adventure à Barcelonnette en 2020, il m’avait équipé d’un casque connecté avec le sien et j’ai débranché mon cerveau pour me brancher sur le sien lors d’une montée du col de Vars dont je me souviendrai longtemps (ma bécane aussi). Mon seul regret est que ma gopro n’était pas fixée sur ce casque….Il roulait derrière moi avec une Aprilia et m’a coatché sur la montée. Mon 1290 SAR a hurlé du début à la fin….. Je ne referai jamais un temps pareil sur une telle montée…. Ce mec est incroyable…. A l’arrivée du col toute une foule avait la tête tournée vers moi, certainement les hurlements de ma brêle, je m’étais transformé …. en Schiltz ahahahahahah…. Qu’est ce que je regrette de ne pas avoir de vidéo de ce truc fou…. A ce propos je comprends pas ce que vous avez tous à filmer avec ces caméras bizarres qui au final ne donnent pas d’images sérieuses avec tous ces looping qui font qu’on n’y voit rien……. Bon je suis peut être déjà trop vieux pour comprendre. Je t’invite à renouveler ton expérience rallye au vu de tes résultats…. mais stp donne nous des images fixes Ahahahahahaha
Salut et à plus, il faudra bien que je te croise un jour……