Un Hard Défi Tour (HDT) qui porte bien son nom…

Un Hard Défi Tour (HDT) qui porte bien son nom…

13/06/2021 0 Par Pierre-Emmanuel BOURGOUIN

Le Hard Defi Tour tu connais ? Pour les intimes, c’est le HDT…

Et cette année (en 2021 donc), je l’ai tenté avec les copains avec qui j’ai découvert le TET il n’y a pas si longtemps, et en catégorie Extrême. Bah oui… Ça sert à quoi de s’embêter, autant commencer par le plus dur 🙂

Non parce que franchement, déjà, en version Classique, ça a l’air pas mal… Mais en Extrême, tu doubles la dose !

Bon en tout cas, je n’ai pas fait de sondage, mais à titre perso, je peux t’assurer qu’il porte sacrément bien son nom. Parce que pu..in, qu’est ce que c’est dur, quel défi, et quelle(s) boucle(s) ! Mais… Qu’est-ce que c’est bon et surtout qu’est-ce que t’es content (et un peu fier aussi) de franchir la ligne d’arrivée !

Hard Alpi Tour, Hard Defi Tour, encore un Hard Machin Tour ?

Ouais…. On va dire ça… Enfin surtout, va dire ça à James SIMONIN, l’organisateur, et on en reparle, ok ? Parce que franchement, pour l’amateur de off-road un peu néophyte que je suis, je peux t’assurer que le Hard Defi Tour te fait rentrer dans une autre dimension. Oui oui, tu as bien lu…

Je t’avais parlé du Hard Alpi Tour de l’an dernier tu te souviens ? Bon… Déjà… J’en avais chié suite à une erreur de navigation surtout…

Mais là, tu passes dans la cour des grands. Et tout ça aux portes de Paris (ou presque).

C’est quoi le concept ?

Cette année le HDT se déroulait du 11 au 13 juin inclus. Et le COVID n’aura pas eu son mot à dire, rien ne pouvait empêcher la tenue de cet événement !

Mais c’est quoi alors ce Hard Defi Tour ?

Tout simplement, une course contre toi-même (une randonné diront certains avec humour 🙂 ) puisqu’il n’y a pas de chrono, pas de classement, et tout ça dans un des plus beaux coins de France.

Entre l’Auvergne que j’adore, le Cantal et la Corrèze, tu passes un peu plus de 48h au vert, au Camping de Singles.

Tu as deux options :

La version Classique

Tu as une boucle de 360 bornes à t’enfiler le samedi ou…

La version Extrême

où tu as 650 bornes à t’enfiler sur le Week-end, avec la même boucle de 360 km que la Classique le samedi, et une d’un peu moins de 300 km le dimanche.

A vue de nez, je dirais que tu as 70% de off-road sur l’ensemble, les 30% restant étant les jonctions bitumées. Mais quand je te parle de off-road, ne va pas croire que je parle de piste roulante pour gros 4X4… Non non… Là, je te parle de passages dans lesquels tu t’en sors déjà bien si tu portes ton VTT sur l’épaule, en aucun cas si tu t’y aventures avec un maxi-trail…

Mais tu vas voir ça après…

On s’inscrit comment ?

Il te “suffit”, dès lors que les inscriptions sont ouvertes, de remplir un google form, puis de faire un virement (350€ pour l’Extrême, 200€ pour la Classique), et de renvoyer le règlement signé par mail.

Le règlement d’ailleurs, c’est autant une inscription qu’une charte de bonne conduite. Et vu les coins magiques dans lesquels on passe, je comprends que l’orga te demande de ne pas faire le kéké et de respecter le voisinage (même si les voisins sont souvent des vaches…).

All inclusive

Dans le prix d’inscription, sont compris les repas et petits déj, les buvettes et ravitaillements le long du parcours, un t-shirt, le prêt d’une balise GPS avec live tracking par Owaka, et même un sac pic nique pour le retour à la maison le dimanche soir ! Evidemment, tu as également un joli fichier GPX de la trace si jamais tu as envie de la refaire… (Hein les gars ? Faut qu’on en reparle d’ailleurs…)

Si tu as la moindre question, tu envoies un mail à James qui est super réactif et qui fait tout pour t’arranger.

First in, first served…

En revanche… Si tu comptes t’inscrire… Surveille vraiment l’ouverture des inscriptions (notamment via Facebook ici), parce que les places partent très très très vite… Et pourtant il y en a pas loin de 400 !

Ah ! Et n’oublie pas de réserver le camping également. Il y a quelques bungalows qui partent tout aussi vite, ensuite, c’est de l’emplacement pour planter la tente. En même temps, tu n’y es que pour dormir… Mais si pour toi le confort d’un bon lit douillet est important, alors, ne perds pas de temps non plus.

On y va comment ?

Alors là, tu fais comme tu le sens 🙂

Je te rappelle que le Hard Defi Tour se déroule… en France, et en plein milieu de la France. Du coup, de Paris, c’est même pas 500km soit 4h de route si tout va bien.

Nous on était 5 dans l’équipe, dont un qui venait des Alpes. Il a pris la route avec sa meule directement lui. Sinon, il y en avait 2 dans un petit utilitaire avec une remorque pour deux motos, et deux dans une camionnette 10m3 avec deux motos.

J’étais avec D. avec qui j’avais fait le HAT l’an dernier, et comme on ne savait pas trop à quel point on serait mort le dimanche, on a préféré jouer la sécurité en louant une camionnette. Et franchement, cette solution présente quand même quelques avantages :

  • primo, on est deux à conduire, à se relayer, et du coup, c’est moins fatiguant,
  • secondo, si la météo est pourrie, on est quand même épargné,
  • tertio, si les motos roulent à l’aller, on ne sait pas trop comment elles seront au retour…
  • quatro, on évite de mettre des bornes inutilement aux machines,
  • et en bonus, D. a pu dormir dedans comme une marmotte et se faire une bonne grasse mat le dimanche 🙂

Cette année je suis passé par Sixt qui proposait la meilleure offre, mais tu verras ça dans le budget à la fin.

Ceci étant, il y en a plein qui sont venus avec leurs motos des 4 coins de France, donc vraiment, tout est jouable.

Au final, on devait être à Singles en début d’après midi pour s’enregistrer et avoir un peu le temps de flâner dans le “village” sur place. On a donc récupéré la camionnette à 9h30, on a quitté Paris à 10h30 et on est arrivé vers 15h, donc nickel ! Et comme ça fait maintenant près de 2 mois, je crois que je peux dire qu’on n’a pas eu un seul flash sur le chemin 🙂

On passe aux choses sérieuses

Les copains T., A. et J. étaient déjà sur place, et du coup, quand on est arrivé au camping, la place était prête 🙂 Merci les gars !

On a posé la camionnette, déchargé les motos, et… D. en a profité pour faire changer ses pneus ! Bah oui ! Top l’organisation ! Un deal a été négocié avec Mitas, et tu pouvais commander tes pneus à un tarif plutôt avantageux (je dirai -5% à -10% par rapport au prix le plus bas sur le web) et ils te montaient ça sur place direct.

Pendant ce temps, je file faire les formalités d’enregistrement, et le moins qu’on puisse dire c’est que c’est bien rodé !

Il y a une armée de bénévoles qui sont là pour que tout se fasse simplement !

Je le redirai, mais merci et bravo à eux !

Je récupère très rapidement mon sticker “187” à coller sur la bulle, et fait poser la balise GPS avant de déposer la moto au “parking”. 

D’ailleurs, c’est assez sympa cette balise car Owaka fournit une interface web qui permet de suivre en live les concurrents. Tu as juste à renseigner le nom ou le numéro du dossard. Franchement pas mal ! 

19h, c’est l’heure du briefing

Alors, attention, par briefing, ne va pas imaginer un truc un peu long et chiant, c’est pas le genre de la maison. Non. Pas du tout même.

En lieu et place on a notre James national qui te rappelle les modalités de départ, qui présente le parcours, et qui te rappelle le règlement.

Après ça, il envoie le concert pendant qu’on fait la queue pour profiter du cochon grillé sur place et du repas clairement local ! Ambiance bon enfant assurée !

On papote, on refait le monde, enfin… Le monde de la moto surtout… On rigole, on se chambre, et on pense déjà tous au lendemain…

Samedi, les vagues déferlent

6h, le réveil sonne, et après une nuit quasi blanche, c’est rude ! 

Tant pis, je dormirai mieux ce soir (enfin, je le pensais à ce moment précis…). On s’enfile le petit déj et on se prépare à partir. Je suis avec la vague des 7h40. On est chaud et la team est splittée en 2 avec T., A. et J. dans un premier lot, D. et moi dans un second. 

Bonne nouvelle en revanche, la météo est au top ! Grand beau et pas trop trop chaud… 

Feu !

Le départ est donné, et on file droit vers la première partie off-road, à… 300m du départ. Autant dire que tu n’as pas le temps de te chauffer pas plus que de chauffer la gomme ou ta meule.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que le début est un sacré morceau ! On peut même parler de carnage… Voir d’hécatombe !

Une montée sur une piste / single track avec une terre très meuble, très aérienne, pas du tout porteuse, et avec des racines et des pierres dans tous les sens. Je sors de cette première partie 30mn plus tard, pour à peine 1 km ! Mais certains mettront plus d’1h30 à s’en tirer !!! C’était un monstrueux embouteillage… En pleine forêt 🙂 

Mais du coup, D. est un peu cramé en sortant des bois et je comprends pourquoi. Donc on y va cool pour la suite, le temps de reprendre des forces.

On passe par tous les types de chemins : de la piste roulante, du cailloux, de l’herbe, de la boue… Et… Du bitume qui est étonnamment salvateur. Mais clairement, certains ont plus de mal et ont eu plus mal que d’autres.

Voilà par exemple encore un passage pas possible dans lequel même les enduros lèvent le pied, c’est dire !

Ça commençait pas mal pourtant, un petit chemin qui descend, sans grande difficulté. Mais tu te retrouves vite dans un truc raviné par la flotte, avec les pierres à nu, et là c’est plus la même avec la 1290 !

Mais ça passe. Comme dirait le Marshal, “suffit de lâcher les freins”…

Et juste pour être clair, la photo n’a pas été prise de traviole, c’est bel et bien la pente qu’il fallait négocier. 🙂 Et des comme ça, je pourrais t’en sortir quelques unes encore, parce que des passages de ce type il y en a eu un paquet ! Mais… Faut bien garder un peu de mystère 🙂

Stop 🙁

Il est 14h30 environ et on a toujours pas atteint le point de restauration…

Et comme dirait Al Pacino dans Any Given Sunday (oui on a les références qu’on a….) :

That’s a team, gentlemen and either we heal now, as a team, or we will die as individuals.

Du coup, on sort de la trace pour faire les 20 km qui nous séparent du point, et on prend la route, non sans avoir récupéré Tophe en chemin qui s’était inscrit en Classique et qui cherchait de la compagnie pour finir la journée 🙂 

On arrive dans les derniers, et on finit les restes. Et pas que pour la bouffe ! On finit également toutes les bouteilles d’eau qu’on trouve ! On repart vers 16h, mais là où ça fait mal, c’est quand on réalise qu’on n’a fait que 102 km… Même pas 1/3 de ce qui est à faire. 

And Go 🙂

Du coup, on fait un deal assez simple avec D. & Tophe : on y va tranquille tant qu’on le sent, et si l’un d’entre nous ne le sent pas, on contourne l’obstacle. Après tout, on est venu pour s’amuser, pas pour se faire mal. 

Heureusement, les portions de off-road sont plus simples que le matin, plus roulantes, mais très pierreuses. Et assez rapidement, D. lance l’alarme : laminé par la matinée, et surtout, ne sentant pas sa meule (KTM 1290 SA S), il rentre, il ne se sent plus de continuer. Sage décision. 

Avec Tophe, on continue, et on découvre les Gorges de la Dordogne par les chemins les plus secrets de la région, avec des panoramas magnifiques. On se fout dans quelques galères aussi… Comme cette trace en forêt où tu dois négocier en 10m une partie bien grasse, une épingle dans un cours d’eau et une montée raide sur une roche bien glissante… Un peu technique franchement.

On reprend notre retard et on avance bien. Mais on a la pression car on doit passer le Check Point 4 avant 20h pour pouvoir continuer la trace. On y arrivera à…. 20h07 🙁 Pas de négociations possible : James le boss était sur place… Direction le camping par la route. 40 bornes à vol d’oiseau, 80 par la route… 

Any Given Sunday (oui, c’est bon, je sais…)

Le résumé de la nuit va être assez simple : je me suis endormi à 5h pour me réveiller à 6h. La veille a pesé sur les nerfs… et sur les motos ! 3 forfaits dans la team ce matin, il n’y a plus que A. et moi pour ravager la piste et venger l’honneur de la team Carrant ! 🙂 

Un départ en fanfare !

Après un petit dej pris sans conviction, les yeux tellement enfoncés dans leurs orbites qu’ils devaient voir par les oreilles, je vais au parc récupérer Thor.

Les copains nous accompagnent, et on va vers le départ.

Dimanche c’est simple : first in, first out. James fait des départs toutes les 6 mn par vagues de 6.

Je préviens A. que je ne le sens pas, et que je ne compte pas arsouiller. Manque de pot, j’aurais tenu jusqu’au démarrage. Je me barre comme un furieux en me mettant au rupteur dès le départ ! Je crois que j’ai un ou deux neurones qui ont sauté au départ. 

La montée infernale de la veille ? Je l’ai prise en mode bulldozer ! Rien pour m’arrêter ! C’est simple : pour que ça passe, faut mettre gaaaazzzzz !!! Ca patine, ça glisse, ça bourre, ça tape, mais ça passe ! 

A. me grille quelques kilomètres plus loin, mais je me cale à mon petit rythme tranquille. Mes neurones sont revenus…

On a changé de région ?!

Au début, je reconnais bien les paysages de la veille, mais très rapidement, on passe dans le Cantal, et on doit gérer de la piste très roulante qui nous emmène sur les hauteurs. Un paysage très minéral, dénué de végétation par endroits…

Et là, je reçois LE message qui fait fuir tous mes neurones d’un coup d’un seul !..

J. qui, dans le groupe WhatsApp, balance un lapidaire “Toi (A.) 183km PEB 112 km”.

Alors ok, on est potes, ok, ce message n’était pas fait pour ça, ok, c’était juste pour faire un topo aux copains, mais comment A. a fait pour me mettre 70 bornes dans la vue ???!!!

Du coup, j’ai fait n’importe quoi. J’ai arrêté de réfléchir, et j’ai repris le mode agressif de la montée du matin. J’ai arrêté de regarder le paysage et j’ai passé la seconde. Enfin, la troisième, et même assez souvent la quatrième du coup !  J’ai commencé à rattraper quelques concurrents, puis d’autres, et ça a été ma remontada… 

J’ai été à peine coupé dans mon élan quand je me suis trompé de trace et que je me suis fouttu dans une galère pas possible ! Au lieu d’aller à gauche, j’ai pris à droite, dans une descente boueuse qui 10 m plus loin débouchait sur… RIEN.

Du coup, gros coup de gaz pour un demi tour sur place, mais je reste planté dans la montée. Heureusement, 5mn plus tard, un groupe arrive. Et à 3, on me sort de ce bourbier. Je reprends de plus belle…

Et… J’arrive vers 17h au camping ! 

Il y avait une petite quinzaine de meules devant moi…

Alors j’ai pas demandé si ils avaient fait toute la trace, mais moi, j’avais du coup fait un peu plus de bitume que ce que j’aurais voulu cette année.

Mais peu importe, ça ne gâche rien au plaisir des portions de off-road… Et je récupère quand même mon sticker de “finisher” ! 

Au final, j’ai fait grosso merdo 70% de la trace sur le weekend je pense, et je suis bien content d’être arrivé entier surtout. 🙂

Pas de casse, malgré quelques chutes, notamment dans des passages en forêt en gros dévers, ou dans des chemins faits de pierres rondes comme des billes 🙂 

Allez, c’est l’heure du bilan ! 

5ème HDT, édition 2021, catégorie X’Trem, Check ✅

Du coup, voilà grosso modo ce que je retiens de ce Hard Défi Tour :

  • Si t’as un maxi trail, c’est jouable, mais si t’as plus petit c’est mieux… Comme quoi parfois… Ok je sors…
  • Question pneus, tu as intérêt à prendre de quoi accrocher partout, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. J’avais posé pour l’occasion les Mitas E09 dont je t’ai fait le feedback ici et j’aurais presque dû prendre un E10 ou E13 à l’avant plutôt… 
    • Toujours question pneus, j’avais mis 1,8 bars à l’arrière et 2 bars à l’avant.
  • D’habitude, je suis un vrai dromadaire, mais là, j’ai bu pas loin de 10l par jour en remplissant à chaque étape mon camelbag ! Il me manquait des petits trucs genre pâtes de fruit… 
  • Si tu vas au HDT, ne te demande pas si tu vas tomber, mais quand tu vas tomber ! Et du coup, débrouille toi pour tomber là où ça fait le moins mal et où tu as le moins de risque de casse… Il y avait pas mal de plastique dans certaines portions.
    • Les puristes te diront que les crash bars ça ajoute du poids, mais moi je peux t’assurer que j’étais content de les avoir ! 
  • Si c’était à refaire ? Je veux une 701 Rally !!!!!!! 

En tout cas, c’est une superbe expérience, super bien organisée (bravo James !), super bien supervisée (bravo les bénévoles !) et super bien acceptée (bravo la région, les collectivités, et tous ceux chez qui passe la trace du Hard Défi Tour !

Quelques stats officielles de ce 5ème Hard Défi Tour

Allez, c’est quand même sympa de regarder aussi quelques chiffres pour ce HDT2021, chiffres fournis au demeurant par l’organisation 🙂 
Alors, commençons par les abandons :
  • Le samedi : 
    • “Classic” : abandons 14% (vs 60% en 2020)
    • “Xtrem” : abandons 7% (vs 30% en 2020)
 
  • Le dimanche : 
    • “Xtrem” : abandons 24% (vs 20% en 2020)
Pour ce qui est des chutes, impossible de comptabiliser a priori… trop nombreuses !
 
Ensuite, si tu veux voir les choses autrement, on peut aussi résumer ce Hard Défi Tour comme ça : 
  • Xtrem : samedi = 216 départs / dimanche = 156 arrivés
  • Classic : samedi = 102 départs / samedi = 88 arrivés

Le budget d’un Hard Défi Tour

Pour les comptes, c’est assez simple ! 

  1. Il y a déjà les 350€ d’inscription, auquel il faut ajouter 89€ pour l’emplacement de camping (à diviser par 5 donc).
  2. Ensuite, il y a la location de la camionnette à 260€ avec 130€ de péages et 180€ d’essence soit 570€ à diviser par deux.
  3. Et enfin, il y a l’essence pour la moto, 3 pleins pour moi, soit 125€

Au final, ça m’aura donc coûté 800€. Et je ne compte pas le jeu de Mitas E09 qui a été rincé pendant le HDT… 

Clairement, le poste cher, c’est la loc de la camionnette. Mais bon, c’est aussi le prix d’un relatif confort. A la longue, il sera peut être utile que je monte un attelage sur la bagnole et que j’investisse dans une remorque…

Les photos et vidéos officielles du Hard Défi Tour 

L’orga fait appel à deux photographes pros qui n’ont pas lésiné et ont fait chauffer le déclencheur ! Il y a plusieurs milliers de photos que tu peux retrouver ici

Et tu as aussi 2 vidéos si tu veux voir à quoi ça ressemble :

La vidéo de la mise en jambe du samedi 12 juin

La vidéo du digestif le dimanche 13 juin

Bon bah du coup, on se dit à l’année prochaine pour l’édition HDT 2022 ? Et… Avec un peu de chance… Peut être que la météo ne sera pas aussi clémente que cette année ?


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