Le roadbook de mon Iron Butt Challenge

Le roadbook de mon Iron Butt Challenge

24/11/2020 0 Par Pierre-Emmanuel BOURGOUIN

Si tu lis cette page, c’est que tu sais certainement déjà que je prévois de faire le Iron Butt Challenge à la fin du confinement. Mais si tu es là par hasard et que tu veux en savoir plus, tu peux déjà jeter un oeil au pourquoi du comment. Et si jamais tu as la flemme, je te fais le résumé en quelques mots : je dois parcourir 1610 kilomètres (au moins) en moins de 24h ! Et j’ai décidé de faire ça avec mon bon vieux scooter Piaggio X-Evo 125cm3 de 2007 ! Le pire c’est que je pense que je l’aurais fait en 103SP si j’en avais eu une 🙂 Quoi qu’il en soit, j’ai découvert à cette occasion qu’il y avait même une classification spéciale pour les types qui font le Iron Butt Challenge en scooter d’une part, et une “sous-catégorie” spécifique pour ceux qui font ça en scooter de moins de 300cc ! C’est le Scooter 1000 Gold, ça ne s’invente pas ! 

Quoi qu’il en soit, il y a deux choses à faire maintenant que la décision est prise :

  1. Préparer la machine pour transformer un scooter des villes en baroudeur des routes ! Je te ferai un petit topo quand ce sera fait…
  2. Préparer l’itinéraire et la logistique ! Et ça tu vas le découvrir dans ce qui suit du coup 🙂

Un petit tour et puis revient…

Parce que, pour faire une boucle de 1600 et quelques kilomètres au départ de Paris, tu as plein d’options possibles ! Par exemple, tu peux aller faire un tour vers Amsterdam, et revenir en passant par Strasbourg ; 1650 km en tout ! Ou alors, tu peux te faire un aller retour à Milan histoire de traverser les Alpes ; un petit 1700 km. Tu peux aussi te faire un saut de puce dans le Sud histoire d’aller narguer le Vélodrome…

Moi j’ai choisi de faire un crochet en Normandie et en Bretagne pour mon Iron Butt Challenge ! Et l’idée c’est de faire une petit balade vers tous les spots que j’aime dans ce coin pour tout un tas de raisons différentes. Parce que je trouve juste le paysage magnifique, parce que j’y ai fait du surf/windsurf, ou parce que j’y ai d’autres souvenirs quels qu’ils soient. Une espèce de mini pèlerinage en fait 🙂

Mais donc, voilà l’itinéraire que je me suis construit :

Avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure, et dans un cas comme dans l’autre on s’en fout, j’ai 24 heures !

En gros j’ai trois grosses sections pour cet itinéraire :

  1. De Paris jusqu’à Etretat, pour se mettre en jambe, une portion d’autoroute d’un peu plus de 200 bornes.
  2. A partir d’Etretat et jusqu’à Rennes, en passant par la côté Nord de la Bretagne, la pointe du Raz, Quiberon, etc… de la petite route comme il faut.
  3. Et à partir de Rennes jusqu’à Paris, une nouvelle section d’autobeurk.

C’est pas tant que j’aime l’autoroute, surtout à Scooter, que je dois tenir une moyenne de 85 km/h si je veux boucler ce tour en moins de 20h d’après Google Maps. Et là tu te dis, mais pourquoi diable en moins de 20h, je pensais que c’était en moins de 24h qu’il fallait boucler ??? Et bien je te le donne dans le mille ! Parce que je prévois quand même de faire des pauses, et que 4h sur la journée, c’est pas si gros que ça… Entre les pauses pour faire le plein, les pauses techniques et les pauses pour prendre quelques photos, je pense même que ça va être juste.

Tic Tac Tic Tac Tic Tac…

Dans le détail, je partirai donc du Parvis de Notre Dame de Paris (bah oui, c’est le point 0 des routes de France !) à minuit ! Sur place, j’aurai besoin d’un témoin 🙂 Je sens que je n’aurai pas beaucoup d’amis sur ce coup, je sais pas pourquoi 🙂 Mais je suis sûr qu’il y en aura bien un dans le lot qui voudra bien quand même, juste pour la gloire…

Après, si tout se déroule comme prévu, le timesheet devrait être le suivant et je devrais arriver vers :

  • 2h30 à Etretat en espérant que la nuit soit claire histoire de voir les falaises quand même…
  • 4h45 à Arromanches pour surveiller le débarquement
  • 7h45 au Mont Saint Michel avec normalement un beau soleil au levant et un petit déj !
  • 9h45 à Paimpol pour un petit encas devant Bréhat (oh le poète…)
  • 12h00 au Conquet pour le déjeuner (oui je passe mon temps à manger…)
  • 14h à la Pointe du Raz, en espérant qu’il y ait une bonne tempête hivernale comme on les aime mais sans la pluie…
  • 16h30 à Quiberon pour un dernier goûter avant de rentrer.

Retour prévu à… 22h30 à Paris, et j’aurai à nouveau besoin d’un témoin ! 🙂 Qui se dévoue ? Allez…

Big Brother est avec nous

Histoire de me sentir moins seul, quand bien même je roulerai en solo, tu vas pouvoir me suivre pendant tout mon Iron Butt Challenge ! Et oui ! On n’arrête pas les miracles de la technologie 🙂

Je t’avais déjà parlé de l’application Liberty Rider dans un précédent post. Il est évident que je vais la mettre en marche avant même les premiers tours de roue ! Histoire de ne pas gâcher le plaisir, tu as plein d’autres fonctionnalités dans cette appli ! Et notamment, tu peux partager ton itinéraire ! Donc en gros, quand tu actives cette option, l’appli te donne un lien vers une page web qui reprend une carte et qui montre avec un petit point rouge où tu en es ! En plus le petit point bouge en temps réel 🙂 Magique non ?

Le lien sera disponible sur cette page, évidemment, mais également sur ma page Facebook si tu veux. Alors n’hésite pas à m’encourager, ça me donnera du baume au coeur 🙂

Et pour la logistique ?

Bah écoute, pour la logistique, ça va être assez simple ! Dès que le temps le permet, je prends la route ! Et quand je dis “dès que le temps le permet”, je veux dire que le seul truc qui objectivement ferait que je ne parte pas serait qu’il tombe des trombes d’eau. Tout le reste, je m’en fous ! Qu’il vente, qu’il fasse beau, qu’il y ait du brouillard, je pars.

Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est que je vais avoir concrètement 3 ennemis :

  • la nuit,
  • le froid,
  • la fatigue.

Dououce nuit….

Pour la nuit, je ne peux pas faire grand chose, si ce n’est tester ce que je n’ai encore jamais fait : les lunettes jaunes. Il parait que ça repose les yeux, donc je verrai. Je vais également changer mes ampoules et partir avec un set de rechange.

Ice ice Baby

Pour le froid, je partirai avec ma veste DXR dont je te parlais déjà ici, mes leggings Bowtex avec les protections dont je te parlais également ici, et une bonne grosse paire de Timberlands de trappeur qui tiendront mes petits petons au chaud.

Comme je n’ai pas de poignées chauffantes sur le scooter, et que je ne compte pas en installer, je prendrai également des petites chaufferettes que j’utilise en montagne. Et bien évidemment, plusieurs couches sous la veste pour en mettre ou en enlever en fonction des conditions.

Un des avantages du scooter c’est également la présence du tablier, qui permet de se protéger un peu. Par acquis de conscience, je l’imperméabiliserai avec une bombe spéciale.

On n’est pas fatigué !

Pour la fatigue, c’est un peu l’incertitude ! En partant à minuit, je me réserve du coup la possibilité de faire un petit som avant, ce qui est déjà plutôt pas mal. Sur la route, je ne pourrais pas prendre trop de temps pour récupérer, donc il faudra bien tenir. J’imagine que le café aidera.

Je compte également sur deux armes supplémentaires ! La musique avec une bonne playlist, et…. toi ! Bah oui, tu m’aideras aussi à tenir en m’encourageant, alors surtout, te gène pas 🙂 D’ailleurs, j’en profite pour tester une fonctionnalité en te proposant de m’envoyer un petit message sur WhatsApp juste en cliquant ici :

Et ben maintenant, y a plus qu’à comme dirait l’autre !


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