[Hellas Rally 2022] : J0, les vérifications techniques et administratives
22/05/2022Ca y est, on y est ! Ce premier rally devient une réalité… On est enfin arrivé la veille à Athènes, récupération de la bagnole, petit dodo rapide dans un hôtel en cours de route, et arrivée au Bivouac en début d’après midi pour les vérifications techniques et administratives.
Là, on y découvre l’ambiance, les tentes, les meules dans tous les sens, les SSV (des espèces de gros buggys), les quads, etc. On retrouve aussi ici ou là une « star », genre Lyndon POSKIT, mais qui, soit dit en passant, dégringole assez vite dans mon estime tant, à la différence d’autres riders, il ne te calcule pas si t’es pas de son rang… Ah les égos…
Et puis on arrive sur l’espace de la Team PETOKASK / NOMADAS !
Ça a de la gueule y a pas à dire 🙂 Vincent et Hernan ont tout installé avant notre arrivée. On y découvre donc avec joie, sur la gauche, l’espace « Malle Moto » et à côté le camion d’assistance NOMADAS et les meules, dont nos 701.
Au programme du jour (enfin des 2 jours) : installation au bivouac, enregistrement administratif, et vérifications techniques…
Contenu de l'article
La vie au bivouac
Pour l’installation au bivouac, en fait, c’est assez simple : on n’a qu’à poser nos fesses dans les fauteuils ! Comme on a pris l’assistance mécanique, Hernan nous explique que c’est pas à nous de commencer à toucher à nos brèles 🙂
Du coup on va bricoler les brèles des autres ! Ce sera ça pendant toute la semaine, jusqu’à faire la petite main (volontaire) pour Olivier de Vie de Motard.
Malle ou pas
J’en profite pour ouvrir une toute petite parenthèse sur cette question de l’assistance.
Tu as plein de boîtes qui te proposent ça. En général, elles te proposent également de louer des meules (ou du matos spécifique). Nous on a découvert NOMADAS ADVENTURE par hasard, uniquement parce que Vincent de PETOKASK travaille avec eux. Thiago connaissait Vincent après avoir fait un stage off-road avec lui, et moi, je trouvais que les 750€ proposés pour emmener nos meules étaient un bon compromis. Voilà pour le contexte.
La malle, c’est quand tu vas bricoler tout seul comme un grand ta meule pendant tout le rallye. Ca veut dire que tu dois tout faire, et tout savoir faire. Cela veut dire également qu’il te faut l’outillage nécessaire. Donc il faut que tu sois pas trop manchot, et que tu aies le courage de gérer ça en plus de la course.
L’assistance, a contrario, c’est quand tu sous traites l’entretien à d’autres. Du coup, tu as plus de temps pour te reposer, vaquer à tes occupations, etc.
Avec le recul, je pense que, si je le refais l’an prochain, je le ferai en malle. Bien connaître sa brèle, avoir des notions de méca archaïques, beaucoup d’huile de coude, ça devrait le faire… Après tout, j’en connais bien un qui a roulé avec des rayons qui tenaient avec du fil de fer… Il se reconnaîtra… 🙂
Bref, voilà, c’est dit. On continue.
La team PETOKASK / NOMADAS
Au quotidien, on a eu le plaisir de découvrir une super équipe ! Vincent est super accessible, te donne plein de tips and tricks grâce à son expérience, et a ce petit accent du sud qui rend tout plus joyeux.
Hernan, c’est le boss qui drive son équipe d’assistance aussi top que lui. Tu as, dans le désordre, Tess, qui est presque une maman de substitution pendant le Rally tellement elle est dévouée… Igniatio quant à lui connait aussi bien la mécanique des motos que celles du corps humain 🙂 Bart, c’est le petit nouveau qui te bichonne ta brèle aux petits oignons… Et puis tu as aussi XXX et XXX qui aident à faire la mécanique.
Et puis qui dit team, dit également « co-équipiers » ! Bon bah là, c’est comme dans tout groupe social, il y en a avec lesquels ça matche plus ou moins que d’autres, mais bon globalement, on a l’équipe des francophones du côté de PETOKASK en malle moto, et tu as un melting pot façon auberge Espagnole chez NOMADAS. Ca promet une bonne semaine en perspective…
Bon, du coup, quand on roule pas, on fait quoi à ton avis au bivouac ? Et ben on parle motos… On discute des avantages de la 450 vs la 500… Et puis, est-ce qu’il vaut mieux prendre un Enduro Medium ou un Enduro Hard ? Sinon, l’ICO, on le met en double digit ou pas ? Bref, tu t’en doutes, au bivouac, on matte les motos, on parle motos, on vit moto…
Les vérifications administratives
Bon, c’est pas tout ça, mais si on veut prendre le départ lundi, il faut encore que nos meules soient prêtes. Et pour ça, il y a deux étapes, dont l’inaliénable étape des vérifications administratives…
Tu attends…
Allez, je casse le suspens tout de suite, les vérifications, c’est vraiment rien à faire, mais mieux vaut prévoir un peu de temps. Pour te donner un ordre d’idée, ça nous aura pris 3 heures nous (bon le lendemain, il parait que ça ne prenait que 15mn, ce qui semble beaucoup plus normal).
L’avantage, quand tu as du temps à perdre, c’est que ça permet de faire des rencontres ! Et pas trop loin parce que par exemple, juste devant nous, on a fait la connaissance d’Hombeline qui embarquait sa mère pour un premier rallye en SSV ! Bon, c’est une histoire de famille, puisque le père était là aussi avec le frère ! Sans oublier le reste de la team Drag’On qu’on croisera ici et là pendant la semaine sur le parcours…
Tu attends encore…
Mais à part ça, franchement, l’organisation était super chelou !
Tu fais la queue pendant des plombes pour arriver dans une salle où tu vas vers un premier gars qui te file un papier jaune. Là, il vérifie si les originaux des papiers qu’il te demande correspondent à ceux enregistrés à l’inscription (pas compliqué, il te faut la carte grise de ta meule, ton certificat d’assurance, ton permis de conduire et une pièce d’identité). Si tout va bien, tu auras 3 coups de tampon, et le droit d’aller au bureau suivant.
Tu attends un peu…
A ce bureau, tu as 2 personnes… J’ai pas trop compris comment ils se répartissaient le taf, mais bon, le 1er en tout cas te vide les poches de 300 balles d’un coup !
150 pour la location du système Stella (le GPS de l’organisation qui permet de vérifier que tu prends pas trop de raccourcis et de valider les waypoints), et 150 pour l’assurance.
Ah ! Pour l’assurance justement… Je ne sais pas si c’est un lien de causalité… Mais… Comment dire… J’ai le sentiment que c’est plus simple quand tu prends la leur plutôt que de venir avec la tienne…
Business is buisiness isn’t it ?
Tu bricoles…
Bref, 2 coups de tampon de plus, et là, tu as le droit d’aller chercher le système Stella au stand dédié. Tu le récupères, tu l’installes.. Enfin, pour être honnête, c’est Hernan qui l’a installé puisque ça fait partie de la prestation… Et après ça tu attends le contrôle technique.
Mais quelle talent dans les transitions !!!! Oui je sais, n’en jette pas plus, je vais rougir…
Les vérifications techniques…
Mais quelle talent dans les transitions !!!! Oui je sais, n’en jette pas plus, je vais rougir…
Tu attends toujours…
Alors là, autant te dire que c’est quand même… Assez sommaire ! Bon en gros tu as 3 gars avec des gilets jaunes (ils sont grecs ceux-là, mais ils peuvent quand même faire un blocage…) qui débarquent près de ta meule.
Ils te demandent de mettre le contact (pas de démarrer, attention !…), et là, ils font mumuse avec les clignotants, les feux de signalisation, les feux stop et les feux de route, le klaxon et… Moteur ! Un petit bout de tympan vers le pot et tout de suite tu coupes !
Tu fais du collage…
Un coup de tampon de plus, et un autocollant « CT CHECK » sur ta meule, et tu peux aller chercher tes numéros de dossard à coller sur ta brèle et à accrocher à ta veste ou ton sac !
Voilà… Je t’avais dit, c’est sommaire…
Du coup, je me demande bien ce qu’il en est de la liste longue comme le bras de matos qu’ils te demandent de prendre… Je me suis cassé le c.l à trouver tout ce bordel en urgence la veille du départ, et en fait, ils ne vérifient même pas ?! Non mais ohhhh !!!!
Bon bref, pas la peine de te stresser tu vois, les vérifications au Hellas Rally, c’est plutôt cool…
Tu comptes les heures…
Demain… Ce sera moins cool… Mais ça, on ne le savait pas encore, enfin, pas à ce point 🙂
Tips & Tricks
Comme tu l’as vu, c’est pas grand chose… Mais comme toute truc un peu administratif, le plus simple, c’est d’être bête et discipliné.
Pour la partie administrative, les seuls papiers à avoir, c’est simple, ce sont la carte grise, l’attestation d’assurance, le permis, et une carte d’identité. Si tu as déjà une assurance type FIM, tu viens avec une attestation d’assurance supplémentaire traduite en anglais, et idéalement, en grec.
Ne la joue pas original, il faut du basique. J’ai pas compris si les mecs étaient des bénévoles ou des salariés, mais du coup, plus c’est simple, mieux ça semble marcher. T’emmerde pas à prendre un permis international par exemple… Ils s’en foutent. En revanche, tu peux te prendre, par précaution, ta carte d’assuré social européen ! Ça peut être utile, mais pas à ce moment là…
Pour la partie technique, je t’ai tout dit… J’ai même assisté à du trafic de klaxon dans le bivouac…
Allez, demain est un autre jour !
En savoir plus sur carrant.org
Subscribe to get the latest posts sent to your email.